samedi 21 avril 2007

Sarkozy charge le téléchargement


Dans le domaine de la culture non plus, Nicolas Sarkozy n’aime pas les « voyous ». « Si je suis élu président, a-t-il promis mercredi soir à Paris devant un parterre de personnalités pas très people, il n’y aura pas de licence globale en France. » Comprendre : pas de consommation de musique sur Internet au forfait, comme le prônent un certain nombre d’acteurs du réseau. « Je n’accepterai pas le vol organisé sous prétexte de jeunisme, je me battrai pour le respect du droit d’auteur », a lancé le candidat. Applaudissements des quelques centaines de personnes réunies à la discothèque le Show Case, parmi lesquelles les réalisateurs Elie Chouraqui et Danièle Thomson, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture candidat à sa propre succession, ou encore l’écrivain Jean d’Ormesson.

Puis cette autre promesse, toujours musicale : « Il faut pour l’industrie du disque un vrai plan de sauvetage, comme ont pu en bénéficier hier l’industrie de la sidérurgie ou celle du textile. » Applaudissements particuliers de Pascal Nègre, patron d’Universal Music France. Il y avait aussi Dominique Farrugia, ex-Nul, et la dramaturge Yasmina Reza, qui prépare un livre sur Sarkozy.

Pour le reste, le candidat UMP a égrené ses « cinq priorités pour la politique culturelle », assez générales : diversité culturelle, valorisation du patrimoine, enseignement artistique, arts et culture dans les quartiers, développement du numérique. Nicolas Sarkozy n’a pas voulu ajouter d’huile sur le feu de l’intermittence : « Je mesure pleinement le rôle joué par les intermittents du spectacle, sans lesquels il n’y aurait pas de spectacle vivant, pas de création cinématographique ou audiovisuelle », a-t-il affirmé. Un nouveau protocole d’accord sur l’assurance-chômage est entré en application il y a quelques jours. « Je pense qu’il faut le laisser vivre et en faire le bilan dans quelques mois. »

L’avenir de la télévision publique a occupé une part importante du discours. « C’est un fait, l’audiovisuel public est actuellement sous-financé. Nous devons trouver des solutions, sans tabous », a lancé le candidat. La solution serait-elle plutôt côté publicité ? « C’est simple : soit on l’interdit, soit on l’autorise comme sur les chaînes privées, à armes égales. » Comme, par ailleurs, Nicolas Sarkozy n’est pas favorable à une augmentation de la redevance, la solution « sans tabous » semble trouvée. Il n’y aurait en tout cas pas de nouvelles privatisations de chaînes, mais une « rationalisation ».

Dans une phrase de Claude Lévi-Strauss —« L’identité n’est pas une pathologie। »­—, Nicolas Sarkozy a trouvé un argument supplémentaire en faveur de l’« identité nationale » et de son ministère ad hoc, ainsi qu’une raison du soutien des milieux culturels : « On ne peut pas invoquer la diversité culturelle si l’on ne croit pas à l’identité. » Enfin, c’est promis, on n’abandonnera pas l’art à la seule loi du marché, puisqu’« on passera d’une politique de gestion à une politique de civilisation », pas moins.

Mais a qui profite reellement le droit d'auteur pas a celui que l'on croit mais au major !! On paie une taxe pour acheter un pc on paie une taxe pour acheter un graveur dvd cd ca profite a l'etat cette taxe on paie une taxe sur les cd ca profite a l'etat aussi une tv pareil (c'est meme pire car pour un pc ou une tv on doit en plus payer le droit de regarder et utiliser (redevance) ) Mais attention pas le droit de s'en servir bref faut payer pour un truc inutile

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