dimanche 29 juin 2008

Une assistante sociale a dénoncé un sans-papiers à la police

Une assistante sociale a récemment dénoncé à la police un sans-papiers hebergé chez une femme où elle intervenait, selon un PV d'audition dont l'AFP a eu copie, une démarche qualifiée de «faute professionnelle grave» par l'Association nationale des assistants de service social.

L'affaire a été révélée par un avocat anonyme du barreau de Paris, qui sous le pseudonyme de «Maître Eolas», tient sur son blog une chronique de la justice et du droit devenue célèbre dans les milieux judiciaires.

L'assistante sociale, qu'il n'a pas été possible de joindre dimanche, s'est rendue le 10 juin dans un poste de police pour «dénoncer la situation administrative clandestine d'un ressortissant sénégalais», selon ses déclarations enregistrées sur le procès verbal.

Intervenant dans le cadre de l'assistance éducative en milieu ouvert, la travailleuse sociale dit avoir «rencontré par hasard» ce sans-papiers au domicile d'une femme où vivent des enfants bénéficiant d'une mesure éducative.

suite

Leia Mais…

samedi 21 juin 2008

Une équipe de foot en fauteuil électrique, refoulée d'un TGV, hier à Lille-Europe

Sept personnes handicapées n'ont pas pu monter dans leur TGV à destination de Toulon, hier matin à Lille-Europe, faute de place pour leurs fauteuils roulants électriques. La SNCF a finalement trouvé une solution.

Le « foot-fauteuil » est une discipline destinée aux personnes handicapées qui se déplacent en fauteuil roulant. Les matchs se déroulent selon les règles du football, mais à quatre contre quatre, avec un très gros ballon. Et les fauteuils électriques sont réglés à une vitesse de 10 km/h.

À Villeneuve-d'Ascq, deux équipes de « foot-fauteuil » évoluent en première division. Hier, avec les associations Grafteaux culture sport et Marc-Sautelet, elles partent donc pour Hyères, dans le Var, où se déroulent les phases finales de la Coupe de France. Mais à Lille-Europe, le train de 10 h 30 qui doit les emmener à Toulon (où les attendent des véhicules spécialisés), part sans eux. Motif : pas assez de place pour les dix fauteuils roulants, la plupart électriques (120 kilos l'unité). Colère des équipes et de leurs accompagnateurs : « Je ne comprends pas, explique un bénévole. On a pris les billets il y a trois semaines en précisant que nous étions en fauteuil électrique. On est arrivé une heure à l'avance comme d'habitude. Et on nous a refusé l'accès au train. On nous propose maintenant un voyage en deux groupes vers Marseille, où il y aura un changement. Vous imaginez, avec ces fauteuils ? » Laissé sur le quai, le groupe refuse de partir et contacte la presse. La SNCF, elle, recherche aussitôt des places dans ses TGV, tous complets. « Il y a eu une erreur lors des réservations, explique l'entreprise, ils ont pris des billets de seconde, en précisant qu'ils n'avaient que des fauteuils pliables. Il existe une organisation précise pour ce type de voyage. » Finalement, la SNCF choisit de prolonger un TGV de Marseille vers Toulon. Le groupe a embarqué à 13 heures (1), après s'être fait offrir le repas.

1. - L'embarquement des personnes handicapées a duré une trentaine de minutes, provoquant un retard du même ordre.

Leia Mais…