Devant la multiplication des plaintes de gérants, le groupe préfère licencier la déléguée syndicale. En toute illégalité.
Il fallait à tout prix la faire taire, l’empêcher de tisser un lien syndical entre tous ces gérants de Petit Casino qui, depuis fin 2006, dénoncent devant la justice leur « contrat d’esclave ». Alors vendredi, en toute illégalité, la direction de Casino a préféré licencier Noëlle Mini, déléguée CGT. Dans son magasin situé près des halles, à Biarritz, cette gérante a vu arriver à 8 h 30 le directeur régional des ressources humaines de Casino, accompagné de quatre autres membres du groupe et d’un huissier. « Ils m’ont remis ma lettre de licenciement avant de m’enfermer toute la journée dans le magasin pour m’obliger à réaliser l’inventaire de sortie, raconte cette gérante, qui touchait chaque mois 1 380 euros, à raison de 60 heures par semaine. La version officielle dit que je ne réalisais pas assez de chiffre d’affaires. Pipeau ! Ils ont voulu me couler : la direction commerciale m’imposait des prix les plus élevés de la ville, m’empêchait d’installer de nouveaux produits, ne me remboursait pas ce que le groupe me devait... »
Or, dans sa précipitation à se séparer de Noëlle Mini, Casino n’a pas demandé l’autorisation de licenciement à l’inspection du travail, une démarche pourtant obligatoire dans le cadre d’une rupture de contrat d’un salarié protégé।
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mercredi 25 avril 2007
en toute illégalité, la direction de Casino a préféré licencier
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