jeudi 11 juin 2009

Un sans-papiers perd son bras, son employeur le jette

Un Bolivien sans papiers de 33 ans, vivant en Espagne, accuse son employeur d’avoir jeté son bras après un accident, révèle le site espagnol 20Minutos.es.

Le 28 mai, Franns Rilles Melgar est, selon ses dires, victime d’un accident du travail dans la boulangerie industrielle où il travaille, près de Valence. Il perd son bras. Son employeur le force à nier qu’il s’agit d’un accident du travail, et le dépose à quelques mètres de l’hôpital.

Plus de 24 heures après, la police espagnole découvre le bras de l’homme, dans une poubelle de l’entreprise. Trop tard pour envisager une greffe.

L’employeur dément les faits. Il explique que l’employé «était ivre. Il est tombé dans la machine. Je l’avais déjà renvoyé, mais il était venu me supplier et je l’avais rembauché».

Selon le syndicat Commissions Ouvrières, l’homme travaillait douze heures par jour, sept jours par semaine, pour un peu plus de 20 euros par jour.

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mardi 9 juin 2009

Nadir, 5 ans, victime d'une grave maladie cardiaque, est menacé d'expulsion

Nadir, petit Algérien de 5 ans atteint d'une grave cardiopathie, a besoin d'un suivi médical régulier. Sa maman, Fatima, croit beaucoup en la médecine française et s'est installée à Ronchin il y a un an. Ce matin, le tribunal administratif de Lille pourrait valider, ou pas, leur obligation de quitter le territoire.

Il y a deux ans, la situation du bambin avait soulevé une vague de solidarité pour financer une opération en France. Nadir souffre d'une cardiopathie cyanogène complexe. Autrement dit, son coeur ne va pas bien. Mais des examens poussés ont finalement montré que sa pathologie était inopérable.

Depuis, le petit bonhomme était rentré dans sa famille, du côté d'Oran. Sa santé vacillante a amené la famille à prendre une décision difficile. Il y a un an, Nadir est revenu vivre à Ronchin accompagné de sa maman pour être suivi, comme le précise un certificat médical du cardiologue, quatre fois par an.

Scolarisé dans une école de Ronchin, il est sous surveillance permanente : pas de sport, ni même de cavalcades dans la cour de récréation. Malgré cela, des crises de convulsions l'emmènent régulièrement aux urgences pédiatriques.

Hébergée chez Messaouda Bouguernine, la présidente de l'Association des potes de Nadir, Fatima bénéficiait d'un certificat de résidence algérien depuis son arrivée, régulièrement renouvelé. Mais en novembre, elle a reçu un courrier de la préfecture lui annonçant la non-reconduction de son titre de séjour. « La préfecture s'appuie dans sa décision sur l'avis du médecin de la DDASS qui explique que Nadir peut être soigné en Algérie, explique Messaouda. Mais l'hôpital cardiologique d'Alger est à plus de 600 km de chez eux ! » Pas évident pour assurer un suivi régulier.

Début mai, la requête de la famille a été rejetée. La municipalité ronchinoise s'est mobilisée à ses côtés. Le tribunal administratif de Lille doit statuer ce matin sur son cas. Plusieurs élus s'y rendront, ceints de leurs écharpes tricolores. •

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lundi 1 juin 2009

A 8 ans, il est entendu par les gendarmes

La mère de l'un des deux enfants a porté plainte suite à la bagarre entre les deux garçons. L'enfant de 8 ans a été convoqué avec ses parents suite à cette plainte. Pour ce gendarme, "il y a quand même eu des coups violents... on a convoqué les parents et l'enfant, c'est la procédure", a t-il explique sur I Télé.

C'est une simple histoire de bagarre, explique son père, encore abasourdi par toute cette histoire.

Ce samedi, son fils âgé de 8 ans a été auditionné à la gendarmerie de Courdimanche (Val d'Oise), après y avoir été convoqué, relate Europe 1.

La mère de son petit camarade a porté plainte. "Il y a deux mois, elle est venue me demander pourquoi mon fils s’acharnait sur le sien", explique le père du garçon entendu. Mais, dit-il ni l'institutrice ni le directeur de l'école ne l'ont convoqué.

Il croyait l'histoire close.

Jusqu'à la convocation de son fils. Pendant son audition, il a reconnu s'être battu avec son camarade, il a même avoué l'avoir fait avec un autre, à 2 contre 1.

Mais ce n'est pas une raison, précise le père qui juge l'histoire "ridicule". "C’est une histoire qui n’aurait même pas dû sortir de l’école", explique-t-il au Parisien.

D'autant que, précise le quotidien, les 2 enfants se seraient réconciliés depuis longtemps..

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