vendredi 21 novembre 2008

Un ancien directeur d'Emmaüs-Haguenau condamné pour abus de confiance

Le tribunal correctionnel de Strasbourg (Bas-Rhin) a condamné jeudi pour abus de confiance un ancien directeur d'Emmaüs-Haguenau à 30 mois de prison dont 18 mois avec sursis, a-t-on appris de source judiciaire. Il devra verser 50.000 euros d'amende, 87.500 euros de dommages et intérêts à Emmaüs-Haguenau et un euro symbolique à Emmaüs-France.

Daniel Groussard était accusé d'avoir facturé 36.000 euros de frais kilométriques fictifs entre 2002 et 2006 à l'association et de s'être accordé indûment des primes exceptionnelles d'un montant global de 19.000 euros qui auraient dû être partagées entre les salariés.

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Gare au trafic de chatons de gouttière sur internet!

Une jeune femme cherche à donner cinq bébés chats sur un site romand d’annonces gratuites. Un homme prétend vouloir les adopter. Mais c’est pour mieux les revendre — cent francs! — sur le même site. Une pratique aussi courante que légale, déplore la SPA.


C’est l’histoire de chatons dont la jolie frimousse permet à des individus peu scrupuleux de gagner quelques centaines de francs. Premier acte en septembre, dans une maison de Châtonnaye, à la frontière entre Vaud et Fribourg. La chatte de Valentine Fasel met bas et donne vie à cinq bébés blancs et roux. La jeune femme cherche alors à les faire adopter «contre bons soins». A cet effet, elle utilise un site romand de petites annonces gratuites. Les acquéreurs se bousculent au portillon et une semaine plus tard, les cinq chatons ont tous trouvé preneurs. Un homme, domicilié dans la Broye, se montre particulièrement intéressé et en réserve deux.

Valentine mène l’enquête

Quelques jours après, Valentine enregistre un premier désistement. Elle place une nouvelle annonce, et cinq minutes plus tard, l’homme de la Broye la contacte à nouveau. «C’est pour faire une surprise à ma sœur», explique-t-il à la jeune femme soudain méfiante. Ses doutes se transforment en stupéfaction lorsqu’elle découvre que son interlocuteur s’apprête à mettre en vente les mêmes chats, pour 100 francs chacun, sur le même site. Elle crée alors un nouveau compte avec un autre pseudonyme et prétend donner deux nouveaux chatons. Le Broyard mord à l’hameçon et se manifeste quelques minutes plus tard. Furieuse, Valentine prend son téléphone et accuse l’homme de trafic de chats et d’abus de confiance. Dans la foulée, elle contacte le site de petites annonces pour le dénoncer. Les responsables du site bloquent le compte du Broyard et encouragent la jeune femme à déposer une plainte auprès de la Société vaudoise pour la protection des animaux (SVPA), ce qu’elle fait.

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