mardi 7 août 2007

Une mère de famille est révoltée

Les parents qui soupçonnent leur enfant d'être atteint d'un trouble envahissant de développement - dont l'autisme - doivent s'armer de patience. À Granby, on compte un an d'attente pour obtenir un diagnostic.

Une année perdue puisque ce diagnostic est nécessaire pour que les parents aient accès au programme de stimulation intensif offert dans le réseau public.

«Je suis révoltée!», lance Chantal Godère. La Sheffordoise est allée aux États-Unis pour recevoir une formation afin d'être en mesure d'aider sa fille de trois ans, qu'elle croit atteinte d'un trouble envahissant du développement, en espérant d'avoir de l'aide du réseau public de santé.

Elle ne pensait jamais qu'il s'écoulerait une année complète entre le premier rendez-vous chez le médecin de famille d'Elizabeth et cette rencontre avec un pédopsychiatre du CSSS de la Haute-Yamaska qui devrait leur donner l'heure juste, le 21 septembre prochain.

Au cours de cette année, Elizabeth a subi des évaluations et obtenu quelques rendez-vous chez une orthophoniste de l'hôpital de Granby et a reçu de l'aide d'une technicienne en éducation spécialisée du CLSC depuis le printemps dernier. Ses parents ont aussi fait appel à une orthophoniste et à une psychologue oeuvrant dans le secteur privé.

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